Raviver l’amour de la terre au Brésil | Développement et Paix
Carême de partage

Raviver l’amour de la terre au Brésil

24 février 2015
« Avec le soutien de Développement et Paix, la Commission pastorale de la terre se mobilise contre la faim, la violence et la concentration de la propriété de la terre dans si peu de mains. Cette situation est à l’opposé des plans de Dieu pour un monde plus juste et plus miséricordieux. »
- Mgr Enemesio Angelo Lazzaris du diocèse de Balsas au Brésil, président de la  Commission pastorale de la terre

Maria Dalva dirige un groupe de 54 agriculteurs dans l’État de Para au Brésil. Pour beaucoup de membres du groupe toutefois, l’amour de la terre a été menacé par les conditions de travail proches de l’esclavage imposées par le propriétaire de la plantation.

Les petits agriculteurs familiaux qui peinent à joindre les deux bouts sont souvent attirés loin de leurs terres par la promesse d’un travail sur de grandes plantations. Ils se retrouvent forcés de travailler durant de longues heures contre de maigres salaires et dans des conditions extrêmement éprouvantes et insalubres.

La Commission pastorale de la terre (CPT), un partenaire de Développement et Paix au Brésil, s’efforce de sensibiliser la population aux droits des travailleurs et aux risques du travail forcé. La CPT tend la main aux travailleurs agricoles et s’emploie à libérer ceux qui sont pris dans le cycle de l’esclavage.

Lorsque Maria a entendu parler de la campagne Non à l’esclavage de la CPT, cela lui a ouvert les yeux sur cette réalité choquante. « Le manque d’information nous a rendus aveugles, affirme Maria. Aujourd’hui, je perçois différemment le travail forcé et les droits des travailleurs. Notre employeur ne nous respectera que quand il saura que nous connaissons nos droits. »

Maria a partagé de l’information sur les droits de la personne avec ses collègues de travail à l’aide de dépliants et d’affiches de la CPT. Selon Maria, cela fonctionne. Elle déclare qu’il n’y a pas eu de cas récents de travail forcé, principalement parce que les travailleurs sont informés de leurs droits.

Aujourd’hui, avec le soutien de la CPT, elle travaille à former des coopératives agricoles pour permettre aux petits agriculteurs familiaux d’avoir accès à la terre et de gagner un salaire décent, et bien entendu, de raviver leur amour de la terre!


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