
« L’armée a ouvert le feu sur notre village. Nos enfants étaient terrorisés. Chaque jour, ils me demandaient si nous allions être attaqués par l’armée, torturés ou brûlés. Je faisais de mon mieux pour les rassurer, mais ce n’est qu’une fois arrivés au Bangladesh qu'ils ont commencé à avoir moins peur, même si cela a pris plusieurs mois. Leur participation à différents types d’activités a beaucoup aidé. »
En octobre 2017, la famille Hossein a fui la Birmanie (aussi appelée Myanmar). C’est aux termes d’un dangereux périple de trois jours à travers la jungle que cette famille a finalement atteint le camp de Kutupalong, le plus grand camp de réfugiés au monde.
S’exiler au Bangladesh pour survivre
Depuis le 25 août 2017, plus de 687 000 enfants, femmes et hommes appartenant à la minorité musulmane Rohingya ont fui la Birmanie afin d’échapper à la violence et à la persécution dont ils sont victimes.
Forcés de fuir les exactions commises par l’armée Birmane, ils ont pour la plupart trouvé refuge dans les camps situés essentiellement dans la région de Cox’s Bazar, au Bangladesh.
Le travail de Caritas Bangladesh
Ensemble, Développement et Paix et son partenaire Caritas Bangladesh ont à cœur de protéger les réfugiés rohingyas en construisant des abris temporaires, des points d’eau potable, des latrines et des espaces de douche sécuritaires pour les femmes et les filles, en distribuant des kits d'hygiène, ainsi qu’en sensibilisant les réfugiés sur des enjeux liés à la protection. Ces actions ont permis de rejoindre près de 100 000 personnes réfugiées dans le district de Cox’s Bazar.
« Nous constatons que les personnes réfugiées se confient à nous et que les femmes sont de plus en plus nombreuses à participer à nos activités. Voilà notre plus grand succès », déclare Ferdinand Pereira, responsable de la protection à Caritas Bangladesh.
919 000 personnes réfugiées