Ryan Worms, directeur adjoint du Service des programmes au Canada, depuis les Philippines
« La solidarité est très importante aux Philippines », déclare Trixie Suarez, directrice de l’école Singapore à Cebu, l’une des îles qui ont été gravement touchées par le Typhon. « Nos élèves ainsi que leurs professeurs organisent des collectes de fonds qui nous permettent, avec Caritas, de venir en aide aux populations victimes de cette catastrophe naturelle », ajoute-t-elle.
Ryan Worms, Directeur adjoint du Service des programmes au Canada, depuis les Philippines
« Les dégâts sont énormes et les victimes de cette catastrophe ont désespérément besoin d’aide », déclare le père Edwin Gariguez, Secrétaire général de Caritas Philippines-NASSA, après avoir visité des villages entièrement détruits dans la province de Leyte, l’une des zones les plus sévèrement touchées par le typhon Haiyan.
Quelques semaines à peine après le tremblement de terre qui a secoué l'île de Bohol aux Philippines, le pays fait face à l'un des pires typhons de son histoire.
Le typhon Haiyan (connu localement comme Yolanda) a déjà frappé plusieurs régions du pays, y compris Bohol et d'autres régions qui ne sont toujours pas remises des 20 tempêtes tropicales qui ont traversé le pays cette année.
La République centrafricaine (RCA) vit une instabilité politique et militaire chronique depuis plus de vingt ans. Le pays a sombré dans le chaos le 24 mars dernier, suite à la chute de l'ancien président François Bozizé renversé par les rebelles de la Séléka qui ont formé un nouveau gouvernement sans réel pouvoir ni contrôle sur le pays. Longtemps oubliée, cette crise reçoit depuis peu une attention médiatique et un regain d’intérêt de la part de la communauté internationale.
Caritas Liban, avec l'appui de Développement et Paix et du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (MAECD), fournit des services médicaux indispensables aux réfugiés syriens au Liban. L’organisme opère des cliniques de santé qui offrent des services aux réfugiés qui ne vivent pas dans des camps, un groupe souvent oublié, ainsi qu’à d'autres groupes vulnérables au Liban, comme les familles d'accueil dont les moyens sont affaiblis par les membres ajoutés à leur ménage.
Le conflit en Syrie s’est intensifié au cours des derniers mois. Avec l’escalade de la violence, les gens continuent de fuir le pays. Mais il y a ceux et celles qui ne peuvent pas partir et qui doivent affronter des conditions de plus en plus difficiles. On compte maintenant 4,5 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays, ce qui correspond à environ 20 pour cent de la population. Or la poursuite des hostilités a détruit des infrastructures et isolé des villes en les privant de produits de première nécessité – dont la nourriture.
La guerre civile qui se déroule actuellement en Syrie ne montre aucun signe d’essoufflement. Celles et ceux qui ont fui leurs maisons pour se réfugier dans les pays voisins continuent à se demander s'ils pourront un jour retourner dans leur pays. En revanche, d'autres personnes prennent chaque jour la difficile décision de quitter la Syrie pour échapper à la violence qui frappe à leur porte. On compte désormais près de 2 millions de réfugiés syriens répartis à travers le Moyen-Orient. Le Liban accueille à lui seul 680 000 réfugiés.
Plus de 200 000 syriens fuient chaque mois leur pays pour se réfugier en Jordanie, au Liban, en Turquie, en Iraq et en Égypte. Alors que nous venons de souligner la semaine dernière, la Journée mondiale des réfugiés, le père Simon Faddoul, président de Caritas Liban – un partenaire de Développement et Paix – dresse un bilan alarmant de la situation des réfugiés syriens qui sont chaque jour un peu plus nombreux à arriver au Liban.
Il y a quelques mois, nous avons eu le plaisir de présenter le documentaire Nouvelle pousse dans plusieurs villes du Canada. Produit par la chaîne de télévision Sel et Lumière, ce film relate la crise alimentaire qui a frappé la région du Sahel, en Afrique de l’Ouest, à l’été 2012. Des centaines de Canadiens et de Canadiennes ont assisté à nos projections, afin de découvrir cette région peu connue et apprendre ce qu’ils pouvaient faire pour aider. Lors de chaque événement, quelques minutes ont suffi pour tisser des liens de solidarité entre l’auditoire canadien et les personnes dont l’histoire se déroulait à l’écran.
À l’occasion du jeûne du Vendredi saint, plusieurs personnes se préparent à recueillir des fonds en solidarité avec Développement et Paix afin d’appuyer le travail de nos partenaires en Afrique, en Asie, en Amérique latine et au Moyen-Orient. Des centaines de Canadiens et Canadiennes à travers le pays y participeront. Le jeûne symbolise un choix en faveur de la solidarité avec les pauvres, les opprimés, ceux qui ont faim et permet de prendre le temps de se consacrer à l’essentiel.