Des membres de Développement et Paix effectuent actuellement un voyage de solidarité à Madagascar, en compagnie de deux animatrices régionales. Dans les semaines à venir, ils visiteront des organisations locales soutenues par Développement et Paix et partageront avec nous le récit de leur visite et de leurs expériences.
Aujourd’hui, nous sommes allés à la messe en compagnie du personnel du centre du Conseil de développement d’Andohatapenka (CDA). Étant originaire des Prairies canadiennes, mon expérience du bilinguisme se résume généralement à l’usage de deux langues : l’anglais et le français. J’ai vécu un véritable choc culturel ! Ici, à Madagascar, le bilinguisme se traduit par l’utilisation du malgache avec un peu de français ! J’aime ça.
Pour être honnête, j’appréhendais un peu la longueur de la messe. Nous avions été avertis du fait qu’elle allait durer deux heures. Finalement, elle s’est déroulée en une heure et demie et le temps a passé tellement vite ! La célébration de la messe est reconnaissable par les fidèles des cinq continents. La langue n’est vraiment pas importante, mais il y a toujours des différences culturelles très spécifiques à chaque pays. J’ai pu en remarquer quelques-unes. Tout d’abord, il y a eu beaucoup de chants, uniquement en malgache, une langue qui d’ailleurs, se prête bien à la musique. Ensuite, on place le panier pour les dons devant l’autel et la congrégation vient y déposer son offrande. Enfin, j’ai trouvé le signe de paix fascinant ! Chaque rangée se lève et tout le monde se donne la main en chantant une prière. La musique nous pousse à nous balancer de droite à gauche.
Après la messe, nous sommes allés rendre visite au curé qui habite tout près du quartier d’Andohatapenka, un des plus pauvres de la ville. Il a vraiment été très accueillant et sympathique. J’en garde un beau souvenir.