Mary Durran, chargée de programmes - Amérique latine
La fonte des glaciers, l’érosion des déserts et la disparition des forêts, lignes de front de la lutte internationale contre le changement climatique, semblaient à des millions de kilomètres. La salle de réunion d’une école catholique entourée de jardins bien entretenus, dans une banlieue bourgeoise de Lima, est le théâtre d’un Dialogue de haut niveau entre la Conférence des évêques du Pérou, des évêques de France, du Brésil, du Bangladesh et d’Afrique du Sud et les délégués de certains pays du Sud assistant aux discussions sur le climat de l’ONU qui se déroulent actuellement à Lima.
Une chose est certaine et indiscutable en ce qui a trait au changement climatique, ce sont les populations les plus pauvres, celles qui sont le moins responsables des émissions de carbone, qui en subissent les impacts les plus importants. Une autre triste réalité est que ce sont ces mêmes populations qui ont le moins accès aux ressources nécessaires pour lutter contre les impacts du changement climatique et aux transformations de leur environnement.
Mayalène Lavigne-Martel, agente de réseautage en ligne
Au Honduras et au Pérou, les gouvernements donnent des concessions aux compagnies minières. Des villages sont déplacés, des champs et cours d'eau contaminés, et les communautés n'ont pas leur mot à dire. Pourtant elles exigent une chose : que leur droit au consentement libre, préalable et éclairé soit respecté.
Kelly Di Domenico et Khoudia Ndiaye, agentes de communications
Il est opportun que cette année, la Journée mondiale de la justice sociale tombe pendant notre campagne Carême de partage — un moment de l’année où nous célébrons notre engagement et notre solidarité en faveur de la construction d'un monde plus juste. La justice sociale touche la question des droits, de la dignité humaine, de la solidarité, et elle est aussi intimement liée à la question de la justice environnementale et du respect des ressources naturelles.
Mary Durran, Chargée de programmes Amérique latine
Un écriteau à l’entrée de la ville de Cerro de Pasco indique : « Bienvenue à Cerro de Pasco, la ville la plus haute du monde ».
Cette ville de 299 000 habitants, située à 4 380 m d’altitude, est certainement la ville la plus haute du Pérou mais aussi l’une des plus austères et inhospitalières du monde. Il y règne un froid humide qui pénètre jusqu’aux os; il y tombe régulièrement une pluie glaciale et de la neige fondante, et une bonne partie de la population souffre de maladies respiratoires, comme la pneumonie.
Mgr Pedro Barreto Jimeno Ricardo, Archevêque de Huancayo, au Pérou, a été nommé par le Pape au Conseil Pontifical Justice et Paix au Vatican. Mgr Barreto est le président du Département de la Justice et de la Solidarité du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM) et vice-président de la Commission épiscopale pour l’action sociale (CEAS) des évêques, une organisation soutenue par Développement et Paix.
Mary Durran, Chargée de programmes Amérique latine
La route de Lima à Huancayo, dans les montagnes centrales du Pérou, est une route poussiéreuse et striée de graffitis qui monte, d'abord doucement, hors de la ville de Lima grise et brumeuse. La route est flanquée de quartiers pauvres, où les maisons aux couleurs pastelles sont délabrées, dangereusement perchées à flanc de montagne, faisant face à une autoroute à quatre voies.
Mary, Durran, Chargée de programmes Amérique latine
J’ai quitté le pays hier pour me rendre en Amérique du Sud où je participerai à un atelier organisé par la CIDSE, le Réseau canadien sur la reddition de comptes des entreprises (RCRCE) et un certain nombre d'organisations de la société civile latino-américaines sur la manière dont les sociétés transnationales peuvent faire preuve de plus grande diligence raisonnable envers les droits humains - c'est-à-dire s’assurer que leurs activités ne violent pas les droits de l’homme et ne briment pas les communautés locales.
Mary Durran, chargé de programme pour Amérique Latine
Le 2 mars 2012, l'archevêque Pedro Jimeno Barreto de Huancayo et son équipe, ont reçu des menaces de mort anonymes pour s’être opposés à la réouverture d'une fonderie américaine dans la ville de La Oroya.