Le pape François a invité au Vatican, ce dimanche, jour de la Pentecôte, le président palestinien Mahmoud Abbas et le président israélien Shimon Peres afin de prier pour la paix en Terre Sainte.
Durant son récent pèlerinage en Terre Sainte, le Pape a déclaré : « Chacun de nous désire la paix. Beaucoup la construisent jour après jour à travers des gestes et des actes simples ; beaucoup d’entre eux souffrent, mais persévèrent toutefois patiemment dans leurs efforts pour être des artisans de paix. »
Guy Des Aulniers, chargé de programmes pour la Syrie
À mon arrivée au centre de Caritas à Irbid en Jordanie, une centaine de personnes font la queue pour s’y enregistrer. Il s’agit principalement de Syriens, mais aussi de Palestiniens qui ont fui les bombardements des camps de réfugiés situés près de Damas, là où ils vivaient. Pourquoi sont-ils si nombreux ici ? Parce que le centre de Caritas, géré par Caritas Jordanie, distribue aux réfugiés des subventions aux logements, des articles pour passer l’hiver (à midi, il faisait à peine douze degrés) et des coupons pour de la nourriture.
Les violences récentes dans la bande de Gaza ont été un rappel brutal de la fragilité de la paix en Terre Sainte. Pris entre deux feux, les civils ont subi des pertes importantes et de nombreux blessés au cours des huit jours de combats. Bien qu'il y ait actuellement un cessez-le-feu, la population continue de subir les conséquences humanitaires de la vie dans une zone de conflit, où la violence peut éclater à tout moment, et où l'insécurité plane constamment comme un frein à la possibilité d'un avenir meilleur.