Kelly Di Domenico et Khoudia Ndiaye, agentes de communications
Il est opportun que cette année, la Journée mondiale de la justice sociale tombe pendant notre campagne Carême de partage — un moment de l’année où nous célébrons notre engagement et notre solidarité en faveur de la construction d'un monde plus juste. La justice sociale touche la question des droits, de la dignité humaine, de la solidarité, et elle est aussi intimement liée à la question de la justice environnementale et du respect des ressources naturelles.
Mgr Pedro Barreto Jimeno Ricardo, Archevêque de Huancayo, au Pérou, a été nommé par le Pape au Conseil Pontifical Justice et Paix au Vatican. Mgr Barreto est le président du Département de la Justice et de la Solidarité du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM) et vice-président de la Commission épiscopale pour l’action sociale (CEAS) des évêques, une organisation soutenue par Développement et Paix.
Mary Durran, Chargée de programmes Amérique latine
La route de Lima à Huancayo, dans les montagnes centrales du Pérou, est une route poussiéreuse et striée de graffitis qui monte, d'abord doucement, hors de la ville de Lima grise et brumeuse. La route est flanquée de quartiers pauvres, où les maisons aux couleurs pastelles sont délabrées, dangereusement perchées à flanc de montagne, faisant face à une autoroute à quatre voies.
Mary, Durran, Chargée de programmes Amérique latine
J’ai quitté le pays hier pour me rendre en Amérique du Sud où je participerai à un atelier organisé par la CIDSE, le Réseau canadien sur la reddition de comptes des entreprises (RCRCE) et un certain nombre d'organisations de la société civile latino-américaines sur la manière dont les sociétés transnationales peuvent faire preuve de plus grande diligence raisonnable envers les droits humains - c'est-à-dire s’assurer que leurs activités ne violent pas les droits de l’homme et ne briment pas les communautés locales.
Mary Durran, chargé de programme pour Amérique Latine
Le 2 mars 2012, l'archevêque Pedro Jimeno Barreto de Huancayo et son équipe, ont reçu des menaces de mort anonymes pour s’être opposés à la réouverture d'une fonderie américaine dans la ville de La Oroya.