Le 7 janvier 2016, Nilce Magalhães de Souza est portée disparue de son domicile et n’a plus jamais été revue. Surnommée Nicinha dans sa communauté, elle figurait parmi les têtes dirigeantes du Mouvement des personnes affectées par les barrages (MAB), un partenaire de Développement et Paix au Brésil. Nicinha militait activement contre la centrale hydroélectrique de Jirau, dans l’État du Rondônia, au nord du pays.
Développement et Paix joint sa voix à celles de ses partenaires honduriens pour condamner sans équivoque l’assassinat odieux de Berta Cáceres, présidente du Groupe de coordination du Conseil civique des organisations populaires et autochtones du Honduras (COPINH), tôt dans la matinée du mercredi 2 mars 2016.
Michel Casey, directeur général de Développement et Paix, a écrit au président de la Cour suprême du Honduras pour exprimer ses inquiétudes relatives à l’intimidation des communautés indigènes Lenca, dans le département de La Paz, soutenues par Développement et Paix.
Mary Durran, chargée de programmes pour l'Amérique latine
La petite ville de San Francisco est nichée entre les montagnes bleues couronnées de nuages, les forêts tropicales verdoyantes du parc national Pico Bonito et les plaines fertiles, productrices de fruits, de la côte atlantique nord du Honduras. Une ancienne bananeraie qui longe le parc a cédé la place à des ananas destinés à l’exportation. Dans cette localité, personne ne souffre de la faim — même les chiens et les chats errants semblent bien nourris —, mais les soins de santé sont précaires et les emplois sont rares.
Mary Durran, chargée de programmes pour l'Amérique latine
À l'aube des élections générales qui auront lieu au Honduras le 24 novembre, Développement et Paix a contesté le gouvernement du Canada pour la signature de l'Accord de libre-échange Canada-Honduras (ALE).
Mayalène Lavigne-Martel, agente de réseautage en ligne
Au Honduras et au Pérou, les gouvernements donnent des concessions aux compagnies minières. Des villages sont déplacés, des champs et cours d'eau contaminés, et les communautés n'ont pas leur mot à dire. Pourtant elles exigent une chose : que leur droit au consentement libre, préalable et éclairé soit respecté.
Mary Durran, chargée de programmes pour l'Amérique latine
En 2010, les habitants de la vallée de Siria au Honduras ont sans doute poussé un soupir de soulagement quand la mine d’or San Martin, de propriété canadienne, a cessé ses activités au sein de leur collectivité. Malheureusement, ils doivent aujourd’hui se préparer à affronter de nouvelles menaces qui pourraient détruire leur environnement et appauvrir leurs ressources en eau.
Mary Durran, chargée de programmes pour l'Amérique latine
Dans le département montagneux de La Paz, au sud du Honduras, les matins sont frisquets et l’altitude offre des conditions idéales pour la culture du café. Ici, les Lencas, un peuple autochtone à la peau foncée, représentent 80 % de la population. Cependant, à voir la pauvreté et la discrimination dont ils sont victimes, on pourrait croire qu’il s’agit d’une minorité.
Mary Durran, chargée de programmes pour l'Amérique latine
Il y a maintenant deux ans que les gestionnaires de la mine d’or à ciel ouvert San Martin, propriété de la société Goldcorp, ont fait leurs valises et quitté la vallée de Siria, au Honduras. Avant de partir, ils ont diffusé des centaines d’heures de publicité pour convaincre la population du peu de dommage causé par la mine au milieu environnant.
Mary Durran, chargée de programmes pour l'Amérique latine
Quelques mois après la fin des négociations controversées sur cet accord de libre-échange entre le Canada et le Honduras, le Comité sur les mines du Congrès du Honduras a annoncé le 16 janvier dernier qu’une nouvelle Loi sur les mines vient d’être élaborée et qu’elle sera débattue au Congrès.