Dans les situations où l’hygiène est mauvaise et la santé des personnes est précaire, la diarrhée peut devenir une maladie fatale. De fait, c’est la deuxième cause de mortalité des enfants de moins de cinq ans dans le monde. En 2011, lorsque 20 000 réfugiés somaliens fuyant les violences dans leur pays sont soudainement arrivés au camp de réfugiés de Kambioos au Kenya, il n’y avait pas beaucoup de toilettes et les personnes n’étaient pas conscientes du rapport existant entre hygiène et maladie.
Guy Des Aulniers, chargé de programme pour les secours d'urgence
Développement et Paix appuie le projet Kambioos WASH (Water Sanitation & Hygiene) en collaboration avec Catholic Relief Services (CRS) à la frontière du Kenya et de la Somalie. Kambioos est un des camps de réfugiés faisant partie du complexe de camps de réfugiés de Dadaab – le plus grand au monde. Depuis quelques jours une vague d’incidents de sécurité sont survenus et CRS nous a fait parvenir les informations suivantes :
Il y a près d’un an, une sécheresse dans la Corne de l’Afrique rendait des millions de personnes vulnérables à la famine. En réponse, Développement et Paix a lancé un appel aux dons permettant de recueillir plus de 7 millions $ pour les secours d’urgence. Le mois de juin marque la fin de la première phase...
Guy Des Aulniers, chargé de programme pour les secours d'urgence
Après la sécheresse de 2011, Caritas Kenya a lancé un appel d’urgence pour 14 des 25 diocèses du pays. Au cours des quatre derniers jours, j’ai visité des projets dans trois de ces diocèses.
Guy Des Aulniers, chargé de programme pour les secours d'urgence
« Les médias ont empêché les organisations humanitaires d’être stratégiques ». Le jugement est fort. Il est d’Overtoun Omgezulu, coordonnateur régional de l’urgence pour la Corne de l’Afrique chez Trocaire. Celui-ci a vu les médias défiler au cours de l’été 2011. La pression médiatique a forcé les organisations à dépenser rapidement de manière à justifier l’utilisation des fonds acheminés. Sinon, elles avaient peur d’être accusées sur la place publique.
Guy Des Aulniers, chargé de programme pour les secours d'urgence
Je connaissais Nairobi pour y avoir transité, maintes fois, alors que j’étais en direction du Rwanda ou du Burundi. Je logeais au centre-ville, le temps d’une nuit, le temps de repartir. Cela fait à peine 24 heures que je suis là mais la situation est différente. Je loge à l’extérieur de la ville, dans le quartier Westlands, à 15 minutes du centre-ville au All Africa Council of Churches. Un quartier aisé mais surtout loin des embouteillages monstres du centre-ville. Monstre ? À l’heure de pointe – lire entre 8 h et 19 h, un déplacement de 15 minutes peut prendre deux heures !
Guy Des Aulniers, chargé de programme pour les secours d'urgence
Au moment où vous lirez ces lignes, je serai déjà au Kenya. Cette mission s’inscrit dans le suivi de nos actions dans la Corne de l’Afrique suite à la sécheresse. En novembre dernier, nous avions visité l’Éthiopie. J’étais alors avec Kelly Di Domenico, agente de communications, et Danielle Gobeil, directrice adjointe au Service des programmes internationaux. Cette fois, un peu tristement… je serai seul.
Le 30 mai dernier, le gouvernement du Kenya déclarait la sécheresse qui sévissait dans le pays « désastre national ». Jumelée à l’arrivée de nombreux réfugiés somaliens, la situation devenait catastrophique.
Dimanche matin, nous arrivons à Dire Dawa, dans l’est du pays. L’influence française est bien visible ici avec la gare du mythique chemin de fer Addis Ababa – Djibouti (inscription en français !) et les vieilles Peugeot qui font office de taxis (à Addis, ce sont plutôt des Lada). Bekele et Belayheh, respectivement coordonnateur et assistant de la Caritas du diocèse (vicariat apostolique) de Harar, nous attendent à l’aéroport. Cette Caritas est la plus importante du pays et les collègues des autres régions viennent souvent la visiter. Nous allons vite comprendre pourquoi !