Première rencontre, à Montréal, des membres de cette mission de solidarité en Haïti à laquelle participeront des dirigeants de la Conférence des évêques catholiques du Canada et de Développement et Paix (voir le communiqué du 7 décembre dernier). En quelques heures, on brosse un tableau des programmes de reconstruction qu'appuie Développement et Paix dans ce pays. Puis on examine l'horaire des divers rendez-vous et visites déjà planifiés.
Paul Cliche, directeur adjoint au Service des programmes de développement, explique la réaction de l'organisme lors de catastrophes. «Trois mots. Urgence, reconstruction et développement. C'est une erreur de vouloir séparer abruptement ces réalités. Pour nous, c'est un continuum». En Haïti, le séisme du 12 janvier 2010 a exigé des partenaires de Développement et Paix qu'ils s'occupent de l'aide d'urgence, qu'ils œuvrent à la reconstruction puis qu'ils planifient le développement à plus long terme afin que la population soit mieux préparée à faire face collectivement à de nouvelles difficultés.
Des concepts, tout cela. Ils s'animeront, dans les prochains jours, alors que le groupe rencontrera, entre autres, les membres du Mouvman Peyizan Papay (Mouvement paysan Papaye), les restavek du Foyer Maurice Sixto et les femmes rassemblées par Fanm Deside.
Ce blogue entend rendre compte, jusqu'au 21 décembre, du quotidien de cette mission de solidarité. Ceux et celles qui veulent déjà mieux connaître les nombreux partenaires de Développement et Paix en Haïti consulteront ces pages spéciales sur notre travail en Haïti depuis le tremblement de terre.