Huit jeunes québécoises effectuent actuellement un stage d’initiation à la solidarité internationale en Bolivie dans le cadre du programme Québec sans frontières (QSF). Elles appuient actuellement un partenaire de Développement et Paix et partagent avec nous le récit de leurs expériences.
Durant les deux premières semaines du stage, nous devions récolter des données sur le diabète en visitant les divers centres de santé répartis dans la zone d’action du Centre de promotion et de santé intégrale (CEPROSI), un partenaire de longue date de Développement et Paix. Pour ce faire, le CEPROSI favorise une approche centrée sur les besoins d’autrui, et ce, en prenant le temps de créer un lien avec les patientes et les patients, en écoutant ce qu’ils ont à nous dire.
Nous débutons nos journées en nous retrouvant à 8h30 dans les locaux du CEPROSI puis, partons avec notre équipe, constituée d’un stagiaire en travail social et de femmes impliquées au CEPROSI, dans le centre de santé désigné. Une fois arrivés sur place, nous faisons différents tests afin de déterminer si le patient présente des risques de développer un diabète de type 2 (poids, taille, indice de masse corporelle (IMC), questionnaires sur les habitudes de vie). Beaucoup de gens ont avoué n'avoir aucune idée de ce qu'était le diabète. Pourtant, c'est une maladie qui touche près de 13% de la population bolivienne.
Nous prenons le temps de sensibiliser chaque patient rencontré à cette maladie qui ne cesse de toucher de plus en plus de personnes au sein de la population bolivienne, en partie en raison de mauvaises habitudes de vie. Nous nous efforçons donc du meilleur de nos connaissances d'informer les gens sur la maladie et sur les symptômes qu'elle présente. Les personnes rencontrées étaient toutes très curieuses et intéressées.
Dans les différents centres de santé, nous faisons des rencontres enrichissantes et parfois très émouvantes. Les patients se confient à nous et plusieurs de leurs histoires sont très touchantes. Nous avons notamment rencontré des victimes de violence conjugale et des adolescentes mère ou enceinte.
Sincèrement, nous croyons en la pertinence et en l’importance d’une approche humaine: il ne faut pas oublier que les patients sont plus que des numéros, chaque femme et chaque homme a une histoire à raconter.