Dans leur rapport de mission, le président et le vice-président de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) ont notamment déclaré que « Développement et Paix s’est mérité une excellente réputation en Haïti pour son sens du partenariat, pour sa façon de respecter les ressources des collectivités locales et pour l’importance qu’il accorde à une approche durable et à long terme ».
Un des membres de la mission conjointe Développement et Paix et CECC en Haïti, Mgr Paul-André Durocher, archevêque de Gatineau et vice-président de la Conférence des évêques catholiques du Canada...
Dimanche matin, nous arrivons à Dire Dawa, dans l’est du pays. L’influence française est bien visible ici avec la gare du mythique chemin de fer Addis Ababa – Djibouti (inscription en français !) et les vieilles Peugeot qui font office de taxis (à Addis, ce sont plutôt des Lada). Bekele et Belayheh, respectivement coordonnateur et assistant de la Caritas du diocèse (vicariat apostolique) de Harar, nous attendent à l’aéroport. Cette Caritas est la plus importante du pays et les collègues des autres régions viennent souvent la visiter. Nous allons vite comprendre pourquoi !
Arrivés samedi au petit matin, Danielle, Kelly et moi avons rapidement voyagé vers le nord du pays. Là-bas, pas d’Internet. Impossible de communiquer nos impressions. En escale à Addis Abeba, la capitale de l’Éthiopie, avant de repartir vers le sud, voici donc nos premiers messages.
Adigrat est la dernière ville importante de la province du Tigray, à la frontière de l’Érithrée, tout au nord. La frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée est actuellement fermée et sévèrement gardée si l’on en croit les nombreux militaires croisés dans les montagnes.
« Ce n'est pas le séisme qui est la cause de tous ces dégâts et de tant de pertes en vies humaines. La vraie cause en est plutôt notre façon de vivre et d'habiter ce morceau de terre. » C'est la Commission épiscopale nationale Justice et Paix qui lance cette affirmation dans un récent document intitulé « Faut-il laisser mourir Haïti? »
Ce n’est pas souvent qu’on a l’occasion de voyager avec des collègues lors de nos missions sur le terrain. Le travail de chargé de programmes est plutôt solitaire. Les partenaires sont là, bien sûr, mais on manque quelqu’un pour partager ce qu’on a vu dans la journée, ce qu’on peut en décoder.
On vient de tenir une courte réunion où on a discuté de consignes pré-départ, de conseils pour la santé, des communications sur place et avec le reste du monde, du climat, des vêtements à prévoir, des documents qu’il faut lire…
Voilà, c'est la fin du voyage. Nous avons encore sur nos souliers la poussière de l'Éthiopie, et un peu de celle de Djibouti, dernière escale avant notre retour.
Gilio Brunelli, directeur du Service des programmes internationaux
Directeur du Service des programmes internationaux de Développement et Paix, Gilio Brunelli séjournait récemment en Éthiopie. Il a visité des communautés affectées par la sécheresse qui sévit dans la Corne de l'Afrique. Voici ses impressions quotidiennes, acheminées par courriel.