Des membres de Développement et Paix effectuent actuellement un voyage de solidarité à Madagascar, en compagnie de deux animatrices régionales. Dans les semaines à venir, ils visiteront des organisations locales soutenues par Développement et Paix et partageront avec nous le récit de leur visite et de leurs expériences.
Mardi 28 mai. C’est à 22h15 que l’avion de Paris atterrit à Antananarivo. Une fois l’ensemble des formulaires remplis à la douane, nous sommes enfin libres de partir à la rencontre de nos hôtes, le Conseil de développement d'Andohatapenaka (CDA). Madame Julie, en charge de nous accueillir, nous dirige vers trois voitures qui nous amènent au centre. Trois, peut être quatre observations initiales suffiront pour ce soir. À chaque instant, on nous demande un cadeau, un petit quelque chose, de l’argent pour les services : la dame qui prend notre formulaire à la douane, le jeune homme qui insiste pour porter nos valises et j’en passe. Ce n’est pas une pratique unique à Madagascar mais commune aux pays pauvres.
Un fois pris en charge par notre partenaire, nous nous dirigeons vers le centre. Qu’il fait noir à 23h ! En plus, c’est nuageux ce soir et même en ville, on trouve très peu de lampadaires ! Heureusement, la lune, presque pleine, se montre dans un coin du firmament que les nuages n’ont pas reussi à couvrir. Cela me rappelle ma jeunesse et les longues soirées passées à la ferme!
J’ai apporté une moustiquaire avec moi car on m’a dit que cela était nécessaire. Mahery, un bénévole du centre vient pour m’aider. Il apporte avec lui un clou, un morceau de béton et son marteau ! Mais il est déjà très tard et le bruit risque de déranger les personnes autour de nous. L’improvisation devient la mère de l’invention !
Finalement, Julie nous prépare une soupe avec un bouillon de bœuf et des légumes pour satisfaire tous les goûts ! Son accueil est si authentique, si chaleureux qu’en quelques minutes, visiteurs, étrangers et locaux se tutoient sans gêne. L’ambiance est à la fête malgré la fatigue du voyage ! Et demain, l’aventure continuera.
Je ne connaissais que très peu Madagascar ! La page n’est plus blanche, elle va se remplir au fur et à mesure de notre séjour ici.