Le conflit en Syrie a entrainé la mort plus de 100 000 personnes et on dénombre désormais plus de 2,5 millions de réfugiés syriens dans les pays limitrophes dont la moitié sont des enfants.
Gilio Brunelli, Directeur Service des programmes internationaux
À la veille du quatrième anniversaire du séisme qui a frappé Haïti, il n’y a dans les rues de Port-au-Prince, ni préparatifs particuliers, ni attentes spéciales. Il n’y a rien de prévu du côté des organisations de la société civile, alors que le bruit court que le gouvernement organisera quelque chose pour souligner ce triste événement. Mais à trois jours du moment fatidique, on ne connaît toujours pas la nature, ni l'envergure que prendra la « chose ». De toute façon, le cœur n'y est pas.
Gilio Brunelli, Directeur Service des programmes internationaux
Nul besoin d’être en Haïti pour se rendre compte de l'univers complexe et bigarré de la reconstruction de ce pays et pour s’apercevoir de la variété des initiatives qui y déferlent. À l'aéroport de Miami, où j’attends mon vol pour Port-au-Prince, je remarque un groupe de femmes et d'hommes habillés en « volontaires ». Est inscrit en rouge et en caractères gras sur leurs chandails « Action bénévole pour les enfants haïtiens ». Eux, c'est clair, s'en vont en Haïti pour les enfants. J’observe par la suite, un couple âgé d’une cinquantaine d’années et muni d'une guitare.
À l'été 2010, le Pakistan a connu l'une des pires moussons de son histoire. Les fortes pluies ont immergé un cinquième du pays et environ 20 millions de personnes ont été touchées par cette catastrophe naturelle.
Développement et Paix a accru son appui aux secours déployés aux Philippines grâce à l’élan de générosité qui a soulevé notre pays à la suite du typhon Haiyan.
Au moment où le climat de violence s’intensifie en République centrafricaine (RCA), l’Église catholique du pays appelle à un cessez-le-feu immédiat.
« Nous sommes profondément préoccupés par la crise qui sévit en République centrafricaine. La situation est chaotique à Bangui. On dénombre beaucoup de morts. Les combats doivent cesser immédiatement », a déclaré l’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga.
Guy Des Aulniers, chargé de programmes pour la Syrie
Laith Eskandar boit son café. Moi aussi. Nous en avons bien besoin ! Il doit faire 10 degrés dans cette cour d’école d’Amman. Toutefois, cela n’empêche pas 200 jeunes adultes d’attendre que les cours du soir débutent. Ils sont Syriens, mais aussi Irakiens, Soudanais, Somaliens, Sri-Lankais, Indonésiens ou d’autres nationalités. Ils viennent ici pour suivre des cours d’anglais ou d’informatique. Les enseignants sont à peu près tous originaires des mêmes pays, mais il y a également des volontaires anglais et américains.
Ryan Worms, directeur adjoint du Service des programmes au Canada, depuis les Philippines
« La ville de Tacloban et l’île de Leyte ont été très médiatisées mais il ne faut pas oublier l’île de Panay. Ici, aussi, le typhon a fait de nombreuses victimes. Plus de 147 000 personnes sont affectées et il vous suffit de regarder autour de vous pour vous rendre compte que beaucoup personnes souffrent », déclare le père Mark Granflor, directeur du bureau d’action sociale de l’archidiocèse de Capiz, la Caritas diocésaine.
Ryan Worms, directeur adjoint du Service des programmes au Canada, depuis les Philippines
La ville de Tacloban, l'une des zones les plus durement touchées par le typhon Haiyan, a connu un moment de répit lorsque le réseau Caritas a distribué 500 bâches aux personnes qui se sont retrouvées sans abri suite au passage de la tempête. Les bâches ont été transportées par l'armée de l'air australienne qui a pris la cargaison de Caritas à bord de son Hercule C- 130 de Cebu, la principale plaque tournante des opérations de secours, jusqu’à Tacloban.
Guy Des Aulniers, chargé de programmes pour la Syrie
À mon arrivée au centre de Caritas à Irbid en Jordanie, une centaine de personnes font la queue pour s’y enregistrer. Il s’agit principalement de Syriens, mais aussi de Palestiniens qui ont fui les bombardements des camps de réfugiés situés près de Damas, là où ils vivaient. Pourquoi sont-ils si nombreux ici ? Parce que le centre de Caritas, géré par Caritas Jordanie, distribue aux réfugiés des subventions aux logements, des articles pour passer l’hiver (à midi, il faisait à peine douze degrés) et des coupons pour de la nourriture.