Le mari d’Alula lui a pris tout son argent et l’a laissée seule avec deux jeunes enfants à élever. Elle vit à Me'Kele, ville située dans la région du Tigré. Elle nous parle à travers un interprète dans son tigrinia natif. « J’étais déprimée, sans espoir. Je suis allée demander de l’aide au gouvernement et ils m’ont envoyée chez les Filles de la Charité. »
Plusieurs membres de Développement et Paix sont actuellement en tournée de solidarité en Éthiopie pour rendre visite à des organisations locales appuyées par l’organisation. Au cours des prochains jours, ils rédigeront des billets de blogues au sujet de leurs visites et de leurs diverses expériences.
Plusieurs membres de Développement et Paix sont actuellement en tournée de solidarité en Éthiopie pour rendre visite à des organisations locales appuyées par l’organisation. Au cours des prochains jours, ils rédigeront des billets de blogues au sujet de leurs visites et de leurs diverses expériences.
Plusieurs membres de Développement et Paix sont actuellement en tournée de solidarité en Éthiopie pour rendre visite à des organisations locales appuyées par l’organisation. Au cours des prochains jours, ils rédigeront des billets de blogues au sujet de leurs visites et de leurs diverses expériences.
Par Guy Des Aulniers, chargé de programmes d’urgence pour le Moyen-Orient
Lundi matin à Erbil. Il est 6 h, le soleil n’est pas encore levé. L’église Santa Lucia est située juste en face de l’hôtel où je loge. De ma fenêtre, je compte une quarantaine de tentes, bien serrées les unes contre les autres. Dans chaque tente, il y a des divisions qui permettent de séparer les trois familles qui y logent (chaque famille compte environ huit personnes), les chambres et les cuisines. Il y a du chauffage, certes, mais le sol est simplement couvert d’un tapis en jute.
Arthur Peters, Executive Director, ShareLife Toronto
Peters est directeur général du groupe ShareLife, à l’archidiocèse de Toronto. Il a fait partie d’une délégation qui a visité les projets de Développement et Paix mis en place au lendemain du passage du typhon Haiyan (Yolanda), aux Philippines.
Après un long vol en provenance du Canada, notre délégation de Développement et Paix est arrivée à Manille le samedi 15 août 2014, vers minuit. Nous étions fatigués, mais heureux de commencer la visite de nos partenaires aux Philippines, en particulier ceux qui sont intervenus à la suite du typhon Haiyan. C’était un réel plaisir de faire connaissance avec les autres membres de la délégation avec qui j’allais voyager durant les 10 prochains jours.
La férocité du typhon Haiyan est facilement visible de la route qui serpente la côte de la province de Samar oriental aux Philippines. Tous les 300 ou 400 mètres, entre les cocotiers qui ondulent, apparaît une autre agglomération de maisons délabrées, les bâches qui servent de toits claquant au vent. Avec autant de ravages autour, il est facile de perdre de vue ce qui se trouve au-delà des palmiers.
Il y a neuf mois que le typhon Haiyan (connu localement sous le nom de Yolanda) a traversé en trombe les Philippines, mais les séquelles de ses vents de force d’ouragan et de ses vagues destructrices sont encore bien visibles un peu partout dans la ville de Tacloban, une des zones les plus touchées. Bien que les débris aient été enlevés de la route, on a parfois l’impression qu’ils ont été simplement balayés sur le côté. Des morceaux de métal déformés pointent vers le ciel, parmi les murs effondrés. Presque chaque structure compte un élément plié, brisé, tordu ou tout simplement absent.
Fran Lucas, deuxième vice-présidente de la Ligue des femmes catholiques
Fran Lucas, de la Ligue des femmes catholiques, est membre de la délégation de Développement et Paix qui visite des communautés éprouvées par le typhon Haiyan aux Philippines.