Chaque année, des centaines de jeunes de partout au Canada participent au programme JEÛNEsolidaire de Développement et Paix. Il s’agit d’un jeûne-bénéfice de sensibilisation de 25 heures en solidarité avec les communautés dans les pays du Sud.
Des groupes de jeunes des écoles, des paroisses et d’autres organismes communautaires se réunissent pour créer une équipe JEÛNEsolidaire et demander à leurs amis et à leur famille de les appuyer dans leur démarche. Pendant le jeûne, les participants prennent part à des activités et des réflexions qui les aident à comprendre les injustices que vivent leurs frères et sœurs dans les pays du Sud, et à renforcer leur solidarité avec ces communautés.
Ici, Natalie Pagnotta, la représentante jeunesse du conseil diocésain de Saint Catharines, nous explique pourquoi elle aime bien le JEÛNEsolidaire!
Comment le programme JEÛNEsolidaire vous a-t-il touchée?
J’ai fait mon premier JEÛNEsolidaire il y a 7 ans. Cette expérience a été tellement révélatrice. C’était mon premier contact avec le travail de Développement et Paix et j’étais vraiment intriguée par la mission de l’organisme pour aider les populations du Sud grâce à l’émancipation. Non seulement par l’acheminement de fonds aux partenaires, mais aussi par l’émancipation des populations de ces communautés pour qu’elles prennent en charge leur destin et deviennent autonomes. Grâce à l’émancipation, nos frères et sœurs dans les pays du Sud acquièrent les capacités nécessaires pour soutenir leurs communautés pour les années à venir.
Y a-t-il une activité JEÛNEsolidaire en particulier qui vous a donné une nouvelle perspective sur la vie dans le Sud?
L’activité JEÛNEsolidaire qui m’a le plus ouvert les yeux sur les défis auxquels font face les personnes qui habitent dans les pays du Sud était l’activité des pièces d’un cent. Dans cette activité, nous passions au crible de l’eau sale et boueuse dans un bassin pour trouver une pièce de monnaie. Cette activité m’a montré ce que c’est que de vivre avec le manque d’eau potable, et la lutte et la démarche des communautés dans les pays du Sud qui cherchent à obtenir de l’eau « propre », alors que l’eau dans leur milieu est contaminée.
Quelle est votre implication au sein de Développement et Paix depuis votre premier JEÛNEsolidaire?
Après avoir participé au JEÛNEsolidaire, j’ai eu l’occasion d’organiser des JEÛNEsolidaire pendant trois ans dans ma paroisse d’origine de Notre-Dame du Scapulaire. Après avoir terminé ma huitième année, j’ai assisté à l’assemblée générale annuelle de Développement et Paix, et j’y ai été désignée comme représentante jeunesse. Cinq ans plus tard, j’ai eu le grand privilège d’être engagée dans l’organisation au niveau diocésain et avec ma paroisse. J’ai eu l’occasion d’assister à l’assemblée régionale de l’Ontario en mai 2013, assemblée organisée par le diocèse de Sault Sainte-Marie. À cette occasion, j’ai tissé des contacts avec d’autres représentants de la jeunesse et des membres de partout dans la province.
Pendant mes études secondaires, j’ai assisté à divers ateliers et assemblées annuelles organisés par le conseil, y compris les assemblées du Carême de partage et de l’école secondaire. Je suis actuellement en première année à l’Université Brock et je continue d’assister à diverses activités organisées par le conseil, comme l’atelier de la foire sur la justice sociale de l’université, qui a au lieu le 31 janvier. C’était ma deuxième fois en tant que conférencière, avec mes collègues membres du conseil.
Dans l’ensemble, mon engagement au sein de Développement et Paix a vraiment été une expérience éducative et empreinte de foi. J’ai l’intention de rester engagée dans l’organisation durant de nombreuses années et j’espère me rendre bientôt à l’étranger dans les pays du Sud pour constater par moi-même l’excellent travail accompli par Développement et Paix.
Y a-t-il une région particulière qui vous intéresse?
Si je devais faire un voyage de solidarité pour rencontrer nos partenaires dans les pays du Sud, j’aimerais aller en Colombie. Nos frères et nos sœurs dans cette région ont été confrontés à tellement de violence et de déplacements à l’intérieur de leur pays. J’aimerais rendre visite aux partenaires là-bas pour voir dans quelle mesure ils ont fait des progrès et comment ils utilisent des stratégies non violentes pour défendre ce qui leur revient de droit en ce qui concerne le territoire, qui est ce qui tient ces collectivités ensemble.