Arrivés samedi au petit matin, Danielle, Kelly et moi avons rapidement voyagé vers le nord du pays. Là-bas, pas d’Internet. Impossible de communiquer nos impressions. En escale à Addis Abeba, la capitale de l’Éthiopie, avant de repartir vers le sud, voici donc nos premiers messages.
Adigrat est la dernière ville importante de la province du Tigray, à la frontière de l’Érithrée, tout au nord. La frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée est actuellement fermée et sévèrement gardée si l’on en croit les nombreux militaires croisés dans les montagnes.
Ce n’est pas souvent qu’on a l’occasion de voyager avec des collègues lors de nos missions sur le terrain. Le travail de chargé de programmes est plutôt solitaire. Les partenaires sont là, bien sûr, mais on manque quelqu’un pour partager ce qu’on a vu dans la journée, ce qu’on peut en décoder.
On vient de tenir une courte réunion où on a discuté de consignes pré-départ, de conseils pour la santé, des communications sur place et avec le reste du monde, du climat, des vêtements à prévoir, des documents qu’il faut lire…
Voilà, c'est la fin du voyage. Nous avons encore sur nos souliers la poussière de l'Éthiopie, et un peu de celle de Djibouti, dernière escale avant notre retour.
Gilio Brunelli, directeur du Service des programmes internationaux
Directeur du Service des programmes internationaux de Développement et Paix, Gilio Brunelli séjournait récemment en Éthiopie. Il a visité des communautés affectées par la sécheresse qui sévit dans la Corne de l'Afrique. Voici ses impressions quotidiennes, acheminées par courriel.